Dossier Philip Branks :

Dossier Branks :
Découvert le 13/11/08

Victime :
Philip Branks, race caucasienne, 41 ans, cheveux bruns, yeux verts, 1 mètre 74,
74 Kg. Né à Staten Island, (NY), marié à Brandy née Jones, 37 ans. 1 enfants, (Paul, 16 ans), Baptiste non pratiquant, propriétaire de son domicile du 344 Bard Avenue à Staten Island. Patrouilleur, 24ieme enceinte, depuis 21 ans. Homme honnête et policier très apprécié.
Lieu :
125 W, 69th St, (Chee Laundry), galerie d’égouts.
Scène de crime:
Nu, menotté, dizaines de coupures fines, lambeaux de peau pendants, un trou dans la poitrine, mare de sang, papiers d’identité, plaque et .357 Magnum. Sur le torse gravé 666 et Y.
Enquête préliminaire :
Vivant : Dernier témoin :
Son épouse Brandy l’a entendu répondre à un coup de téléphone à 6h50 et sortir.
L’officier Bill Murray, volontaire du 120ieme, 54, Rome avenue à Staten Island, alors qu’il été à sa recherche l’a aperçu à 07h05 parlant avec un homme grand vêtu d’une tenue de travail verte, prés d’un van Dodge B20 vert foncé, (enseigne peut être en forme de clef, plaque non reconnue). Il s’est approché a été agressé et assommé.
Mort : 1ier témoin :
Officier Al Gorby, né le 07/11/72, domicilié au 309 Clifton place, Brooklyn. Patrouilleur à la 20ieme enceinte, faisant une visite de routine des bouches d’égouts à 09H19. Il appelle immédiatement son central.
1ier officier :
Al Gorby, (enceinte 20), sur les lieux.
Autre témoins :
Personne n’a rien vu.
Empreintes :
De pas : néant
De véhicule : Pneus Goodyear 2300Z.
Digitales : néant, inexploitables…
ADN :
Sang : uniquement celui de la victime.
Balistique :
Balle tirée de face à environ 250cm de la victime.
Balle silencée de calibre .357 mag, NYPD extraite du corps, tirée du haut vers le bas à environ 120cm de la victime.
Examen toxicologique :
Présence dans le sang de Détomidine et de Kétamine, indiquant une injection intraveineuse, plus de quinze heures avant la mort, dans des doses inférieures à 30mg.
Présence dans le sang de Chlorure de succinylcholine, indiquant plusieurs injections intramusculaires, entre quinze et deux heures avant la mort, dans des doses inférieures à 30mg.
Eléments trouvés :
Menottes appartenant à la victime.
Revolver SW modèle M/P R8 cal .357 mag, appartenant à la victime comme arme de service.
Douille de calibre .357 coïncidant avec l’arme.
Papiers d’identité et plaque d’officier appartenants à la victime.

Autopsie : 13/11/08 à 12h00 :
RAPPORT :
Le corps est recouvert d’une grande quantité de sang séché, (prés de quatre litres), qui n’a pu provenir directement des lacérations. Il semble que la victime ait été arrosée de sang. La victime semble avoir subit une longue et profuse hémorragie, si l’on estime l’heure des premières incisions, treize heures avant le décès, et celle des dernières, environ une heures avant la mort.
-D’après les facteurs de lividité cadavérique, de température et de rigidité cadavérique, compte de tenu des conditions de température et d’humidité, la mort est survenue il y a douze heures.
Le dosage du potassium dans l’humeur vitrée de l’œil nous donne également douze heures.
-L’examen des ongles et des mains de la victime ne laisse apparaître aucun signe défensif.
-Nous constatons la blancheur des ongles et de la peau, signe d’hypo volémie sévère.
-Les lésions les plus ancienne, prés de dix-sept heures avant la mort, sont une contusion et une entaille à l’arrière du crâne, provoquée par un objet ou une arme contondante.
-De la peau et des poils labiaux ont étés arrachés autour de la bouche, signe de la pose, puis du retrait violent d’un morceau d’adhésif renforcé.
-Nous remarquons sur chaque bras et jambe quatre piqûres, intramusculaires, et au niveau du cou, une autre intraveineuse, les substances seront confirmées par l’examen toxicologique.
-Nous découvrons deux ecchymoses, à la base des poignets, causées, il semble par une forte et longue traction sur des menottes.
-Nous pouvons voir de nombreuses coupures, cent quarante quatre, soit vingt quatre sur six zones différentes, (bras droit et gauche, jambe droite et gauche, tronc et dos), plus deux inscriptions la lettre «Y» et le nombre «666». Ces incisions ont était faites à l’aide d’une lame de rasoir, d’une main sûre par un gaucher.
-Nous remarquons, enfin également une lésion par balle. A l’abdomen, une balle de calibre .357 a traversé le cœur, l’infiltration hémorragique du bord des plaies aux orifices d’entrée et de sortie du projectile indique que cette blessure pouvait être mortelle.
-L’estomac de la victime était vide de toute digestion. Des signes de pneumopathie de déglutition indiquent une longue agonie.

Cause de la mort : La seule blessure constatée ayant pu entraîner la mort du sujet, est la perforation du ventricule cardiaque droit et l’hémorragie qui en a résulté.


J. H. STEVENS Forensic MD.