Semaine XI…

SEMAINE DU JEUDI 23 OCTOBRE AU DIMANCHE 26 OCTOBRE 2008 :

SAMEDI 25 OCTOBRE 23 H 55 PM

Han était arrivé comme la tête de Billy: Par la porte, accompagné d'un bruit de moteur précipité. Ligotté et legerement amoché, son oeil était mauvais. Le mien aussi et comme mes mains étaient libres, je lui en balançais une dans la gueule, histoire de lui dire bonjour. Ma chaussure lui donna des nouvelles de ma voiture et tout ceci nous amena au milieu du salon ou je l'asseyais sur une chaise. Le portrait robot était devant ses yeux, posé sur la table basse. Sans connaitre le chinois, je traduisis instinctivement ses premieres réponses a mes questions. On allait dans le mur. Ma fureur augmentait et je sentais que je n'obtiendrai rien par la force. Han était un dur. C'est quand je lui rappelais comment son univers avait basculé quand Billy m'avait pris de haut que je le vis tiquer. Je poursuivais sur mon avantage et compris a quel point les triades lui faisaient peur. Je lui promis les sévices les plus croustillants si je le livrais pour de bon a ses compatriotes et lui glissais que j'avais les moyens de lui faire quitter le pays pour la destination de son choix. Il y eu un silence qui trancha avec les insultes chinoises qu'il me servait a chacune de mes questions. Puis, il commença a négocier. Pas quitter le pays mais la ville. Lui fournir des papiers et de l'argent. Un flingue en plus et mon info dans dix jours quand il aurait pris ses précautions et qu'on le croirait mort. Le deal était osé mais correct. J'avais trop besoin de savoir et il le savait. De mon coté, en lui fournissant des papiers, je gardais une barre sur lui. Il passa la nuit attaché. Je passais un coup de fil.
Le lendemain j'avais ses papiers et un flingue, récupérait 10 000$ dans ma planque. lui donnait avant d'en reprendre la moitié pour ma voiture. Toujours menotté, nous primes la direction de la sortie de NY et je le laissais au terminal de bus, dans le New Jersey. Je le détachais, lui donnait le flingue, les balles a part, lui dit que j'attendais son coup de fil et démarrais.

DIMANCHE 26 OCTOBRE

Yo Mec.
J'ai besoin de papiers mec. C'est pour un noich. Quelque chose de nickel et urgent. Je te mail les photos et tu les détruits dans la foulée. Et surtout, SUTOUT, tu racontes ça a personne.